Attaque d’une agence bancaire de Bankia
traduit de l’espagnol de Contramadriz, 7 mai 2020
La nuit du 29 [avril] , à l’occasion de la journée internationale du sabotage, la vitrine d’une agence Bankia a été brisée dans le quartier Entrevías. En 48 jours d’état d’alerte, nous avons vu comment la présence policière a augmenté, comment les militaires se sont déployés dans les rues, tout cela sous mandat de la «sécurité citoyenne», tandis que beaucoup de personnes devaient aller bosser ou se retrouvaient au chômage … quoi qu’il en soit, les intérêts de la classe dirigeante se maintiennent alors que la vie des gens est de plus en plus précaire, face à cela il est nécessaire de poursuivre la lutte dans ses multiples formes.
« Chaque citoyen doit prendre soin de lui pour prendre soin des autres. Nous pouvons tous faire quelque chose d’important pour les autres ». C’est avec ces mots que le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez s’est adressé à la population au début de la situation que nous vivons tous à présent, avant de continuer : « c’est indispensable », « la discipline sociale », mais nous parviendrons à vaincre la pandémie avec « unité » et « responsabilité ».
Au petit matin du 1er avril, les vitrines d’une agence immobilière ont été défoncées dans le quartier de Vallekas. À la misère d’avant, il faut ajouter la misère que vient provoquer la crise du covid-19. La militarisation des rues, la répression, l’exploitation, les licenciements, la peur et l’incertitude sont quelques-uns des visages de la démocratie et de l’État de toujours, seulement accentués par une accélération subite de ces processus à cause d’un virus. Continuer la lecture de Madrid (Espagne) : une agence immobilière perd ses vitres→
Deux articles traduits de l’espagnol, trouvés sur « Sans attendre demain » et tirés de Madrid Cuarentena City, publication pour la guerre sociale en temps d’État d’Alerte n°1, deuxième quinzaine de mars 2020