Creil (Oise) : la caisse du maire-confineur en fumée devant chez lui (mis à jour)

Trois interpellations après l’incendie de la voiture du maire de Creil
Courrier Picard, 20 mai 2020

Dans la nuit de mardi à mercredi, la voiture de fonction de Jean-Claude Villemain, maire (PS) de Creil, a été incendiée. Il était environ minuit lorsque son véhicule, garé devant son domicile, a pris feu. Les premiers secours auraient été appelés par des riverains. Sur place, les agents de GrDF étaient également mobilisés car les flammes ont impacté un compteur de gaz niché dans un mur à proximité. Certains habitants ont dû être évacués pour plus de sécurité. Près de 450 logements auraient été privés de gaz la nuit dernière.

Jean-Claude Villemain, maire de Creil, a réagi sur sa page Facebook : « Quel qu’il soit, celui qui a commis cette nuit un acte lâche et de lâche qu’il sache que je puise dans l’adversité un surplus de détermination pour atteindre mes objectifs. Il en est de même pour mes amis. » Trois individus ont rapidement été interpellés. Ils sont actuellement interrogés dans le cadre de la garde à vue au commissariat de Creil.

Cet acte criminel intervient dans un contexte de tensions après deux mois de confinement et de couvre-feu instauré par l’édile. Un couvre-feu levé la semaine dernière après le recours en justice de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) contre cette décision de plusieurs maires de l’agglomération creilloise. Selon une source policière, Jean-Claude Villemain n’avait pas reçu de menaces directes ces derniers temps.


Les incendiaires présumés de la voiture du maire de Creil relaxés
France3 Hauts-de-France, 23 mai 2020

Les 4 hommes soupçonnés d’avoir incendié la voiture de fonction du maire de Creil dans l’Oise dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 mai ont été relaxés faute de preuves suffisantes.

Les 4 incendiaires présumés de la voiture de fonction de Jean-Claude Villemain, le maire de Creil, ont été relaxés par le tribunal de Senlis vendredi 22 mai. Âgés de 18 à 22ans , ces jeunes Creillois ont nié les faits. Selon le tribunal, les preuves de leur culpabilité n’étaient pas suffisantes, comme le rapporte Oise hebdo. Si deux témoins affirmaient les avoir vus sur place au moment des faits, les accusés se sont défendus en argumentant qu’ils étaient là en curieux.