Valdivia (Chili) : les confineurs assassins ont des noms et des adresses

[Bien que cette attaque date de la semaine ayant précédé la déclaration de l’état d’exception au Chili au prétexte du covid-19, qui a notamment servi à étouffer la reprise des hostilités qui se faisait jour en mars dans la continuité du soulèvement d’octobre-décembre, elle reste un exemple d’identification de l’ennemi, qui a aussi un nom, une adresse… et des résidences secondaires officielles pour se reposer.]

Valdivia. Engin explosif contre des chalets de la gendarmerie

traduit de l’espagnol de Noticias de la Guerra Social, 14 avril 2020

Au petit matin du 9 mars, une forte détonation a secoué la zone de Isla Teja à Valdivia.

L’origine ? Un extincteur rempli de poudre explose à un endroit champêtre, sur la partie arrière des chalets d’été de la gendarmerie, détruisant une partie du mur, soulevant la terre et les arbustes, en plus de lancer des éclats sur un chalet, causant des dégâts mineurs à l’intérieur. Un tract écrit à la main a été trouvé sur place spécifiant : “Pour toutes nos mortes et prisonnières pour lutter, vive celles qui luttent”.

Des agents du LABOCAR et du GOPE se sont rapidement rendus sur les lieux pour effectuer des expertises, sans qu’il n’y ait eu la moindre arrestation. Le lendemain, l’Intendant Régional César Asenjo a porté plainte selon la Loi de Sûreté de l’État.