Azille (Aude) : pas de répit pour les antennes

Aude : une enquête de gendarmerie en cours après l’incendie d’une antenne relais à Azille
L’Indépendant, 24 mai 2020 (extrait)

Les gendarmes audois mènent actuellement des investigations après la destruction d’une antenne relais desservant trois opérateurs téléphoniques. L’épidémie d’incendies d’antennes relais qui se propage dans toute la France, comme c’est déjà le cas depuis plusieurs mois en Isère, en Haute-Savoie, en Ardèche, dans le Vercors, en Bretagne ou encore en Haute-Garonne, aurait-il atteint le département de l’Aude ?

C’est aujourd’hui la question que l’on peut se poser, après la destruction d’une antenne relais à Azille, dans la nuit du vendredi 24 au samedi 23 mai, dans des circonstances à déterminer. Cette antenne, positionnée aux abords du cimetière de cette petite commune du Minervois, dessert pas moins de trois opérateurs téléphoniques que sont Free, SFR et Bouygues. C’est aussi une borne 4G ++ du niveau le plus performant, avant l’arrivée prochaine de la 5G. Or la 5G, tant redoutée par certains, « ce n’est pas encore pour demain », s’est amusé le maire Georges Saliège sur le sujet. Il reste néanmoins qu’aujourd’hui, cette antenne relais est inutilisable…

Selon les informations de L’Indépendant, c’est dans la nuit de vendredi à samedi qu’une baisse de tension aurait été détectée sur cette antenne aux alentours de 2 h du matin. Aussi, ce n’est qu’un peu plus tard dans la matinée qu’un technicien a finalement constaté que l’antenne avait brûlé dans tout son système filière de téléphonie. Ce n’est que samedi après-midi que Georges Saliège, installé le matin-même à la mairie pour succéder à Philippe Chevrier, a été appelé alors que les gendarmes se trouvaient  sur place. « L’antenne est HS mais les usagers ont pu être renvoyés sur celle de Peyriac-Minervois », a simplement indiqué le tout nouveau premier magistrat de la commune.

Acte Volontaire ou surchauffe électrique ? Samedi après-midi, les techniciens en investigation criminelle (Tic) de la gendarmerie nationale ont investi les lieux pour procéder à des constations d’usage et effectuer des relevés qui pourraient être précieux pour leurs investigations. Du côté du parquet de Carcassonne, la seule réponse qui nous a été faite est qu’il y a « une enquête en cours ! ».