1er avril, Berlin : dans les premières de ce mercredi, la voiture d’une adhérente du parti d’extrême-droite AfD est incendiée dans le quartier de Falkenberg. Deux autres véhicules sont endommagés. Cette attaque a été revendiquée par des groupes autonomes (AG), dont voici un extrait du communiqué :
« Même en ces temps de Coronavirus et de villes désertes, nous sommes pour continuer nos projets ou à les mener à leur terme. Dans la zone isolée et stérile de nouveaux immeubles de Falkenberg, les rues étaient autant mortes qu’avant le Coronavirus. C’est possible, et les forces de surveillance auront du mal (sans moyens techniques) à nous suivre incognito sur de longues distances. Qui, si ce n’est nous, est entraîné à se déplacer de façon habile dans ces conditions ?
C’est pourquoi la voiture d’une soldate de l’AfD a brûlé au siège du parti à BVV Lichtenberg : Marianne Kleinert, David-Friedländer-Weg 72, Renault Laguna, grise, B-MK2589. »
Lage (Lippe), 27 mars : dans la nuit, de grosses aérations volontaires sont effectuées dans les baies vitrées du bureau de la Fédération du district Detmold du parti d’extrême-droite AfD. Extrait de la revendication :
« Malheureusement, quelques semaines se sont écoulées depuis l’inauguration. Nous vous prions de nous en excuser. Nous nous efforcerons à l’avenir de détruire en temps voulu les vitres nouvellement installées afin d’endiguer une énième contamination de racisme, d’antiféminisme et de fascisme. […] En cette période de crises pandémiques, le petit groupe reste toujours une option.
Ne vous perdez pas dans les flux d’internet ! Cherchez des moyens d’agir, car la merde continue ! »
[D’autres attaques nocturnes contre l’AfD de fin mars/début avril par des individus qui ne se confinent pas ont été traduites de l’allemand sur Sans Attendre ici]