Un peu partout : les peines s’enchaînent contre les réfractaires (IV)

Tours : huit mois de prison ferme pour avoir craché au visage de policiers
La Nouvelle République, 2 avril 2020 (extrait)

La préfète Corinne Orzechowski a décidé de remonter le curseur des sanctions. Dans un communiqué, elle explique que « une personne multirécidiviste sur le secteur du Sanitas est actuellement en garde à vue au commissariat de Tours. Un autre, qui avait craché au visage de policiers lors d’un contrôle a écopé, hier, en comparution immédiate, de huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt. »


  • Grenoble : trois mois de prison ferme pour un multirécidiviste de la violation du confinement
    Sud Ouest, 2 avril 2020

Un jeune homme de 18 ans a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir enfreint plusieurs fois la règle de confinement.

Sa condamnation pour récidive de violation du confinement datait de mardi, mais un jeune homme de 18 ans a été de nouveau contrôlé pour non respect des mêmes règles mercredi et condamné jeudi à de la prison ferme, a indiqué le parquet de Grenoble.

Cet habitant de l’agglomération grenobloise avait enfreint quatre fois les règles du confinement et écopé mardi de deux mois de détention à domicile sous bracelet électronique, un nouveau type de peine qui devait lui être appliquée après la fin du confinement. Mais dès le lendemain, au volant d’une voiture, le jeune homme refusait de se soumettre à un contrôle et fuyait avant d’avoir un accident (sans gravité) et de se faire arrêter. Il conduisait sans permis et en violation des règles du confinement.

3 mois de prison ferme

Jugé en comparution immédiate jeudi, il a été condamné cette fois à 3 mois d’emprisonnement ferme (contre 5 requis par le parquet) et a été immédiatement écroué. Cette décision du tribunal, qui survient au moment où le ministère de la Justice tente de désengorger des prisons surpeuplées où pourrait prospérer le coronavirus, a été motivée par « la précédente condamnation d’il y a deux jours, les infractions connexes et le casier judiciaire » du jeune homme, selon le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant.


  • Romilly-sur-Seine : prison ferme après six contrôles sans attestation
    L’Est éclair, 2 avril 2020

    L
    e 27 mars dernier, un habitant de Romilly-sur-Seine était verbalisé pour la cinquième fois en deux jours pour s’être déplacé hors de son domicile sans autorisation de déplacement dérogatoire.

Placé en garde à vue à l’issue de cette nouvelle contravention et appelé à comparaître devant le tribunal correctionnel, l’homme n’avait visiblement pas retenu la leçon puisque, le mercredi 1er avril, il a une nouvelle fois été verbalisé pour non-respect du confinement. Déféré devant un magistrat ce jeudi, le Romillon a été condamné à deux mois de prison ferme avec mandat de dépôt.


  • Seine-et-Marne. Coulommiers : il écope 6 mois de prison ferme pour non-respect du confinement
    Le Pays Briard, 2 avril 2020 (extrait)

    C’est un bel succès pour la police municipale à Coulommiers : mardi 31 mars, elle a contrôlé l’attestation d’un jeune homme de 26 ans à la gare de Coulommiers. Interrogé sur la raison de son déplacement à l’extérieur, il aurait répondu qu’il voulait vérifier les horaires du train. Sauf que c’était la 8e fois en 15 jours de confinement qu’il a été contrôlé par les forces de l’ordre.

Il a été placé en garde à vue à Coulommiers et a été jugé aujourd’hui en comparution immédiate par le tribunal de Meaux. Verdict : il écope 3 mois de prison ferme pour non-respect du confinement et 3 mois de révocation de sursis, ce qui fait au total six mois de prison ferme.


  • Alès : quatre mois de prison pour non-respect du confinement
    Midi Libre, 2 avril 2020

    Après avoir été sanctionné à cinq reprises pour non-respect du confinement en l’espace de deux semaines, un Alésien résidant au quai de Grabieux a été placé en garde à vue au commissariat avant d’être déféré au tribunal d’Alès.

L’homme, âgé de 23 ans, n’a pas d’antécédent judiciaire. Il a été jugé en procédure de comparution immédiate, et a écopé de quatre mois de prison avec sursis, 140 heures de travail d’intérêt général ainsi que d’une interdiction de paraître dans son quartier.