[Bien que connaissant les objections de camarades et compagnons sur ce type de cible, elle trouve tout de même sa place ici. Que des individus dont nous ne connaissons rien se soient auto-organisés malgré la situation actuelle pour aller détruire une structure de l’État qui leur tenait à cœur, en s’en donnant les moyens, trouve naturellement sa place dans la rubrique « Promenades sous la lune » qui entend recenser différentes possibilités. Et si cet objectif fait grincer des dents mais qu’on en partage la méthode, à chacun d’en trouver d’autres selon sa propre fantaisie et analyse de la situation.]
Bretagne – Paimpol. Surpris par les gendarmes en train d’incendier le radar
Ouest France, 4 avril 2020
Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 avril 2020, les gendarmes ont déjoué une tentative de destruction par incendie. Incidemment, à 3 h du matin, leur route a croisé celle de plusieurs personnes visiblement résolues à mettre le feu au radar fixe situé en bordure de la RD786 à Paimpol (Côtes-d’Armor).
Le peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de la gendarmerie de Lannion, alors en patrouille, les a surprises alors qu’elles étaient munies de paille, de cagettes en bois et de pneus. À l’arrivée des gendarmes, elles ont pris la fuite à bord d’une voiture. « Nous avons aussitôt procédé à l’extinction de l’incendie, qui venait de se déclarer », indique le capitaine Souillard, de la compagnie de gendarmerie de Lannion. Les auteurs de l’incendie n’ont pas pu être interpellés mais une enquête est en cours.
Au sud de Toulouse. Scié à la disqueuse et incendié, le nouveau radar tourelle n’a pas fait long feu
acttoulouse, 31 mars 2020 (extrait)
Celui ou ceux qui ont fait ça ont défié à la fois le confinement et la gendarmerie. Le radar tourelle récemment implanté sur l’ex Nationale 20, à hauteur des communes de Grépiac et de Lagarde-sur-Lèze, tout près d’Auterive (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, a été détruit.
On a tendance à l’oublier avec la crise du coronavirus, mais les radars ont été particulièrement ciblés ces derniers mois, notamment à travers le mouvement des gilets jaunes. Pas plus tard que fin janvier 2020, tous les appareils du périphérique de Toulouse avaient été rendus aveugles après avoir été tagués à la bombe… jaune. Les radars tourelle « dernière génération » ont été déployés à partir de 2019 pour remplacer les milliers d’appareils détruits à travers l’Hexagone. A Noël 2019, le radar tourelle de Galié (Haute-Garonne) avait été scié à la disqueuse et brûlé.
Le mât du radar d’Auterive, qui flashait dans les deux sens de circulation, a connu un sort identique. On ignore encore quand il sera remplacé mais cela coûtera cher comme la Direction de la sécurité routière le confiait dernièrement à Actu Toulouse : « Le remplacement d’un appareil de ce type coûte entre 60 000 et 80 000 euros selon l’ampleur des travaux de génie civil requis. La cabine à elle seule coûte entre 30 et 40 000 euros. »
Le radar d’Annezin, le long de la D943, détruit dans un incendie
La Voix du Nord, 24 mars 2020 (extrait)
Ce n’est sûrement pas à cause d’une surchauffe, compte tenu de la faible circulation en cette période de confinement, mais le radar fixe installé le long de la D943 à Annezin a brûlé. Les pompiers béthunois sont intervenus vers 21 heures, lundi, pour éteindre l’incendie. Une seule lance a suffi pour éteindre les flammes mais il était déjà trop tard. Le radar est détruit.